En amont du France Sevens, plusieurs équipes ont choisi le CNR de Marcoussis comme camp d’entraînement. L’occasion pour elles de vivre ensemble dans un cadre idéal à quelques jours du Tournoi.
« Nous n’avons pas vraiment de centre d’entraînement comme celui-ci en Nouvelle-Zélande où vous pouvez rester sur place avec la quantité de terrains incroyables que la FFR possède ici ». Les mots de Sarah Hirini mettent en lumière la qualité des infrastructures dont disposent les équipes tricolores au sein du Centre essonnien. Pour la capitaine des Black Ferns Sevens, la préparation pour l’étape française est dès lors « géniale ». Le message est d’autant plus puissant lorsqu’il s’agit d’une joueuse au palmarès impressionnant avec notamment deux titres de championnes du monde à 7 et deux médailles d’argent aux Jeux Olympiques.
Cette considération pour les infrastructures tricolores ne semble pas isolée puisque la joueuse kiwi est rejointe par Charlotte Caslick. Pour la capitaine australienne, « les terrains et les installations sportives sont de classe mondiale ». Même credo pour Luiza Campos, la cheffe de file de l’équipe brésilienne. Chacune estime le CNR comme un lieu propice à la préparation d’une compétition internationale. Ce séjour en Ile-de-France ne fait que renforcer la volonté de toutes d’être à Toulouse dans quelques jours.
Du côté des Black Ferns, le France Sevens est synonyme de nouvelle étape dans le retour à la normale d’une équipe longtemps privée de déplacements. « Cela fait longtemps que nous n’avons pas voyagé et rivaliser dans le World Series, donc être de l’autre côté du monde pour la première fois en quelques années c’est génial ! ». Au-delà de la compétition en elle-même le plaisir de retrouver des stades avec du public est également palpable. « Chaque fois que nous venons ici on ressent l’amour c’est peut-être surtout pour l’équipe française, mais nous faisons en sorte de transformer cette énergie qu’ils nous apportent et je suppose que nous sommes juste très reconnaissantes que la France aime autant le rugby » explique Charlotte Caslick.
La fête dans le sud de l’Hexagone s’annonce épique à écouter Luiza Campos. « Ce sera génial et nous serons beaucoup de Brésiliens » sourit la capitaine carioca avant de poursuivre. « Parce qu’il y a beaucoup de Brésiliens en France sans oublier que nos familles viennent nous encourager. Donc nous serons une petite foule, mais avec la foule française, ça va être incroyable ». Entre un centre d’entraînement répondant aux attentes et des équipes ravies d’être en France, le Sevens bat son plein à Marcoussis.
